7 thèmes : 14 actions concrètes pour venir en aide aux pollinisateurs
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Journée internationale de la baleine
Traditionnellement « célébrée » le 19 février de chaque année, la journée internationale de la baleine est l'occasion de rappeler – malheureusement - que de nombreuses menaces pèsent sur ces géantes des mer et qu'il est essentiel de les préserver. Cette journée est par ailleurs plus largement consacrée à la défense et à la protection de l'ensemble des mammifères marins.
Mais qui sont-elles ?
Tour à tour chasseuses puis chassées, les baleines occupent une place essentielle dans le réseau alimentaire et participent ainsi à l’équilibre de l’écosystème marin. Lorsqu'elles sont prédatrices, elles s’alimentent de poissons et d’invertébrés ; proies, elles peuvent être chassées par d’autres prédateurs (requins, épaulards, etc.) et par l’humain. Mortes, leur carcasse coule et sert de nourriture à une foule d’organismes détritivores qui décomposeront celle-ci en nutriments accessibles pour d’autres organismes. Les baleines agissent comme une pompe qui remet en circulation le poisson et le zooplancton ingéré en profondeur et qui voyage jusqu'à la surface sous forme de matière fécale riche en azote. Ces nutriments sont essentiels à la production primaire de l’écosystème marin.
Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins. On les trouve dans tous les océans du globe, des zones côtières jusqu’aux fonds marins. Au sommet de la pyramide alimentaire, un déclin ou une augmentation de leur population indique une modification au sein de son habitat. Il est nécessaire de soulever l’importance de protéger les baleines, car cela n’assure pas seulement le rétablissement de leur propre population, mais la survie des autres espèces présentes dans l’écosystème marin.
Les causes de leur déclin
Nous venons de le voir, elles sont essentielles à notre écosystème, si majestueuses et pourtant si fragiles… Les baleines souffrent malheureusement de bien des maux : chasse, collisions, pollution… Et l'homme en est principalement responsable. Quels sont ces maux :
- La chasse :
Pourtant interdite depuis 1982, il est incroyable de constater qu'encore aujourd'hui la chasse à la baleine soit d'actualité, notamment pratiquée par les japonais sous couvert d'études scientifiques. Mais il ne faut pas se leurrer, les baleines sont réellement chassées pour leur viande ou pour les transformer en produits cosmétiques. Chaque année plus de 1000 baleines sont tuées par les Islandais, les Norvégiens et les Japonais.
- Les collisions :
De plus en plus de baleines sont percutées par des navires à cause du trafic maritime qui augmente de 3 à 4 % par an. Les bateaux étant de plus en plus gros et de plus en plus nombreux, ils ne peuvent éviter les baleines qui croisent leur route.
- Le plastique :
8 millions de tonnes de plastiques sont déversées dans les océans. Les baleines – et tellement d'autres espèces marines (tortues, dauphins et autres poissons)… - meurent étouffées ou intoxiquées par les particules microscopiques du plastique qui se désagrège dans les océans. Au bout du compte, si on y réfléchit, tout cela finit par se retrouver également dans notre assiette…
- La pollution sonore :
Peut-être moins évident de s'en rendre compte mais les nuisances sonores provoquées par l’homme ont été multipliées par 10 en l’espace d’une vingtaine d’années, si bien que le niveau de bruit ambiant des mers a augmenté de plus de 15 décibels en moyenne. Les prospections sismiques (pétrolières ou autres), les sonars (militaires, de pêche, ou scientifiques), les travaux sous-marins (en particulier les constructions d’éoliennes ou les forages) sont en cause tout comme les bateaux et les plages surpeuplées... L'habitat des baleines est devenu un brouillard acoustique vertigineux… La pollution sonore les handicapant pour s'orienter, se nourrir et se reproduire…
- La pollution industrielle et chimique :
L'industrie chimique génère des polluants qui s'accumulent dans la graisse des cétacés, ils affectent leurs défenses, leur résistance aux maladies et leur fertilité.
- La baisse de leurs ressources alimentaires :
Les baleines se nourrissent essentiellement de krill mais à cause de la pêche industrielle et du réchauffement climatique, les zones de concentration de ces minuscules crustacés se dispersent et s'amenuisent.
Comme vous le voyez, l'homme est largement responsable de ce qui arrive à nos cétacés, et si seulement il n'y avait qu'eux… La terre entière étouffe et se meurt ! Malheureusement, il y a encore beaucoup à faire au niveau mondial et industriel pour sauver les baleines alors aujourd'hui, en ce jour international de la baleine, affichons notre colère en hurlant « C'est assez ! ».
Tout ça c'est bien joli, mais est-il possible d'agir à notre niveau ?
Oui ! Tout commence par de petites pierres insignifiantes mais si tout le monde en fait un peu, ce sera déjà pas mal. Il y a plusieurs moyens d'agir et de préserver nos océans (et plus largement notre terre), pour cela il faut :
- se renseigner : lire, naviguer sur le Web et faire l’expérience de l’océan en personne.
- être un consommateur averti : s'informer auprès des épiciers et des restaurateurs sur l’origine de leurs poissons et fruits de mer. Refusons ainsi de consommer des produits issus de la chasse ou de l’exploitation des baleines.
- ne pas gaspiller l'eau : faire attention quand nous lavons notre voiture, n’arrosons pas notre entrée de garage, le trottoir, ou notre gazon. La pluie le fait très bien seule. Ne laissons pas l’eau du robinet couler inutilement. Limitons au strict minimum nos lavages de vaisselle ou de linge, notamment en utilisant des appareils efficaces.
- réduire les polluants à la maison : bannissons l’utilisation d’herbicides dans nos pelouses. Limitons l’usage de pesticides et de produits d’entretien. Des alternatives naturelles existent, le bicarbonate de soude, le vinaigre et le citron, 3 ingrédients très efficaces dans la maison ! En plus d'avoir un impact au loin dans les océans, cela protégera aussi nos abeilles ici au plus près !
- réduire les déchets et les jeter convenablement pour éviter que les plastiques ne se retrouvent dans l'estomac des baleines, des tortues, des dauphins et de toutes les autres créatures marines. Lorsque c’est possible, recyclons, réutilisons et compostons ! Achetons des produits ayant le moins d’emballages possibles.
- protéger les organismes marins : Ne jetons pas de lignes de pêche, de filets ou d’objets en plastique ou de toutes sortes dans l’eau ou près de l’eau.
- respecter l’habitat des organismes marins : Ne dérangeons pas les oiseaux aquatiques, les tortues ou les mammifères marins ni leurs sites de reproduction.
- appuyer la création des zones de protection marines : prenons des renseignements auprès des associations
- engageons-nous ! Participons à des corvées de nettoyage des berges ou à d’autres activités liées aux océans. La Journée Mondiale des Océans se tient d'ailleurs chaque 8 juin.
- partager nos connaissances ! Comme je le fais avec vous aujourd'hui.
- soutenir les organisations de défense et de protection des océans et des mammifères marins en reléguant leurs campagnes ou en faisant des dons.
- éviter les centres d’amusement aquatique qui présentent des « spectacles » de mammifères marins tels que les delphinariums.
Et pour aller plus loin, je vous invite à lire ces articles qui m'ont aidé à rédiger ce post :
- http://www.cestassez.fr/2017/02/19-fevrier-2017-journee-internationale.html
- https://www.wedemain.fr/Des-fientes-de-baleines-contre-le-rechauffement-climatique_a584.html
- https://baleinesendirect.org/pourquoi-les-baleines-sont-elles-importantes-pourquoi-les-proteger/
- https://www.reseaucetaces.fr/2018/02/19/%F0%9F%90%8B-journee-internationale-de-la-baleine/
- https://fr.sputniknews.com/societe/201302191022554466-la-journee-internationale-de-la-baleine/
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